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Tribocorrosion

Approche multifonctionnelle

 Aucun matériau n’est défini, conçu où dimensionné pour répondre à une sollicitation unique (mécanique, thermique, chimique). Par conséquent leurs usages requièrent nécessairement une approche multifonctionnelle, au moins parce qu’ils sont confrontés à un environnement plus ou moins agressif. Ainsi, il convient toujours de considérer leurs performances en fonction de leur utilisation (performances mécaniques, thermiques, électriques…) et de leur résistance vis-à-vis de la corrosion. Il est alors convenu de parler de couplage fonctionnel.

L’étude de ce couplage fonctionnel est très développée dans les domaines par exemple, de la corrosion sous contrainte ou de la fragilisation par hydrogène et est principalement abordé d’un point de vue volumique. Cette préoccupation découle du fait que les matériaux considérés sont principalement des matériaux de structure. Toutefois, depuis une dizaine d’année cette notion de couplage fonctionnel gagne les domaines préoccupés par les problèmes de la mécanique du contact (tribologie) : du fait du changement des rapports surface/volume (par le changement d’échelle des études), et parce que la surface est devenue un verrou scientifique et technique au regard de sa fonctionnalisation.

Ainsi, la composante tribocorrosion de l’équipe travaille sur des tribosystèmes modèles ou industriel pour tenter de mieux comprendre les mécanismes d’endommagement mécaniques et électrochimiques en développant ou en adaptant des outils de mesures pertinents en termes de résolution spatialle et temporelle, en accord avec les phénomènes de réactivité de surfaces ayant lieu au cours du frottement. Les grands domaines d’appliquations portent sur l’automobile, le biomédical et l’industrie nucléaire pour lesquelles la qualification des matériaux devient un enjeu économique majeur.

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Tribocorrosimètre

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Bernard Normand

Nicolas Mary